Rubiana, Villa Varda
Rubiana, Villa Varda
bungalow
Architecture alpine
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Itinéraire
Rubiana et la vallée du Messa deviennent à cheval sur le XXe siècle les lieux de villégiature estivale par excellence pour de nombreuses familles de la haute bourgeoisie qui, à peu de distance de Turin, apportaient mondanité et hôtes illustres.
Il n'y avait pas vraiment de Kursaal comme à Bardonecchia mais certains hôtels sont certainement devenus des lieux de rencontre et de mondanité comme Villa Irma, l'actuel local La Pineta, qui en 1818 a accueilli Dino Campana.
L'architecture de nombreuses villas et bâtiments à Rubiana et dans ses hameaux revit encore aujourd'hui les fastes de cette période : le style du chalet suisse est bien visible dans les architectures et les décorations à lambrequins en bois découpé sur le bord du toit de Villa Pino, Villa Stevens, Villa Querena (1916) et Villa Varda (l'actuelle mairie) avec de grandes fenêtres et des vérandas en bow-windows surplombant des jardins ou des bois.
L'exportation de modèles citadins dans les zones de villégiature et la contamination entre des styles architecturaux comme le néogothique et le Florentinstil voient des exemples dans Villa Cassaz (1930), Villa Bruno dans le hameau Bugnone, styles provenant des environnements urbains et turinois mais qui, dans les zones de villégiature, trouvent chez les professionnels et les commanditaires locaux quelques exemples remarquables à partir de la restauration du château de Villar Dora et de la construction de bâtiments comme Villa Alchera (1931), Villa Belmondo (1934) de Rubiana et Villa Restaino aujourd'hui Villa Ada à Almese. La liaison ferroviaire jusqu'à Avigliana a augmenté la renommée en tant que destination de villégiature également de la part d'industriels turinois, parmi eux l'administrateur délégué de Michelin, commanditaire de la Villa Giacometti dans la via Roma (1906), décorée de reliefs phytomorphes, de têtes diaboliques et de décorations abstraites en harmonie avec le style Liberty international.
